lundi 13 février 2012

Porte à porte aux Tours Aillaud


Ce lundi 13 février, Jacques et André ont hésité à être au porte à porte : l’appel a circulé dans le réseau du Front de gauche à Nanterre pour se rassembler à Paris en solidarité avec la révolte du peuple grec. Mais comme les rendez-vous aux tours Aillaud sont inscrits dans « Des nouvelles du front », l’agenda hebdomadaire des initiatives, pas possible de faire faux bond.

18h30 : Michel arrive, et le trio décide de terminer les 7 derniers étages du 19 allée des Demoiselles d’Avignon, qui en compte 38, jusqu’à 19h30. Après, expliquent-ils, on risque de gêner les précieux moments de vie familiale des habitants. Parce que dans ce quartier, on part tôt pour aller au travail ou en chercher, ou on rentre tard, souvent les deux. Donc, tout le monde n’est pas là, des enfants sont encore seuls. Mais partout on laisse en évidence le dernier tract « Place au peuple » de la campagne de Mélenchon. En moyenne, comme d’habitude, 2 portes par palier, sur 5, s’ouvrent, et l’accueil est hospitalier. La conversation s’engage facilement. Il est vrai que les militants ne sont pas étrangers au quartier, certains y sont actifs aussi dans la vie associative.

Chacun a son style, en fonction de sa personnalité, de son parcours politique. Ainsi, Nelly, une des habitué-e-s des portes à porte, a des accents de passionaria pour détailler le programme, tandis qu’un autre préfère laisser les gens s’exprimer avant de donner son point de vue sur le débat ouvert à gauche. Avec Daniel et Messaoud, tous se complètent, et les dialogues sont très instructifs, pour eux-mêmes autant que pour leurs interlocuteurs.

Ces équipes du Parc-Sud, depuis la mi-décembre, ont visité un tiers de la cité Aillaud, à raison de 7 à 10 étages par soirée et de deux soirées par semaine. Ils y ont déjà diffusé une bonne soixantaine d’exemplaires du livre-programme « l’Humain d’abord ». Ils y ont recueilli des centaines de signatures sur la pétition du Comité de défense de l’hôpital de Nanterre, parce que défendre et développer les services publics, c’est au cœur du programme du Front de gauche, et que ce combat ne peut pas attendre les élections.

Dans ce quartier de 20 000 habitants, dont les trois quarts vivent en HLM, la tâche est immense. Nos militants savent qu’ils font un travail de fourmis, et que les fourmis, elles, sont des millions.  
Leur message : dans toutes les cités, soyons nombreux, beaucoup plus nombreux, à oser le porte à porte !

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