lundi 29 octobre 2012

Pour l'hôpital de Nanterre, une nouvelle mobilisation est nécessaire !


Rien ne change pour l’hôpital, ou plus exactement les menaces se précisent et s’aggravent, avec une loi de financement de la sécurité sociale et de la santé marquée par l’austérité, avec l’obstination des technocrates de l’Agence Régionale de Santé, qui veulent toujours réduire drastiquement le pôle hospitalier du CASH de Nanterre, fermer notamment son service de chirurgie !
Les contre-propositions faites par les médecins, les personnels, les usagers, les élu-e-s, pour le développement de l’hôpital de Nanterre doivent être entendues !

Le comité de défense et de modernisation de l’hôpital Max Fourestier nous invite à débattre et à préparer ensemble les suites de l’action :

Mercredi 21 novembre à 19 heures
Maison des associations, 11 rue des Anciennes Mairies

Lire la lettre du comité :

Nanterre se mobilise pour son hôpital !


Madame, Monsieur,

Le comité de défense et de modernisation de l’hôpital Max Fourestier, composé de médecins et de personnels du Centre d’accueil et de soins hospitaliers (CASH), d’usagers, d’habitants et d’élus, s’est constitué le 5 octobre 2011.

Le comité a pour but d’informer et de mobiliser la population sur la situation de l’établissement, et de réfléchir, avec l’ensemble des acteurs concernés, aux moyens de poursuivre l’humanisation et la modernisation du CASH.

En effet, le CASH est une structure unique en France, sous tutelle du préfet de police de Paris,  qui s’efforce de faire cohabiter sur un terrain de 17 hectares clos sur lui-même au Petit Nanterre un pôle médico-social assurant l’accueil, les soins et l’hébergement auprès des populations en situation de grande précarité et un hôpital de proximité de 274 lits sans commune mesure avec les hôpitaux appartenant à l’Assistance publique des hôpitaux de Paris( APHP).
Outre l’hôpital, le CASH comprend un Centre d’hébergement et d’assistance aux personnes sans abri (CHAPSA) de 257 places, un Centre d’hébergement et de réinsertion sociale (CHRS) et un CHRS de longue durée accueillant près de 370 personnes et un Etablissement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) qui héberge 250 résidents.

Arguant des difficultés budgétaires importantes, l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France, la préfecture de police de Paris et l’APHP, ont conclu en mai 2011, sans concertation préalable, un protocole d’accord visant à réduire drastiquement le pôle hospitalier du CASH pour y substituer un accueil gériatrique, psychiatrique  et de soins de suite.

Pourtant, selon l’expertise menée dès 2011 par les cabinets d’audit indépendants ALTAO et KPMG, un tel scénario ne ferait qu’aggraver les difficultés financières de l’établissement, amputé des services qui génèrent le plus de recettes.
Davantage, la stratégie que compte mettre en œuvre l’ARS équivaut à un grave retour en arrière et s’inscrit en faux contre le travail de modernisation et d’humanisation du CASH entamé courageusement il y a 30 ans grâce à la mobilisation des équipes médicales, administratives, de l’Etat et des élus locaux.

Est-il en effet humainement digne et acceptable que soient regroupés en un même lieu les sans-domiciles fixes, les malades psychiatriques, les retraités pauvres et les malades en fin de vie ?

Malgré les nombreuses tentatives de dialogue, malgré des propositions alternatives élaborées par les personnels, l’ARS persiste et a décidé la mise en œuvre de ce protocole d’accord dès le début de l’année 2013.
Un plan social concernant au moins 300 emplois est d’ores et déjà en train d’être mis en place par la direction du CASH.

De surcroît, la Générale de santé, en accord avec l’ARS,  a pour projet de transférer la chirurgie de la clinique de la Défense, située à Nanterre, vers la clinique des Martinets à Rueil.
Le scénario envisagé pour cet établissement privé est le même que pour le CASH : les activités chirurgicales seront « remplacées » par des soins de suite classiques, des soins de suite dédiés aux personnes souffrant du cancer et de la gériatrie.

Ce qui veut dire que demain, à Nanterre, ville préfecture des Hauts-de-Seine en pleine expansion, l’activité chirurgicale du service public sera considérablement réduite, et celle du secteur privé sera inexistante.

Face à cette situation très préoccupante pour l’ensemble de la population, et pour que la voix de Nanterre soit écoutée, il nous semble indispensable qu’une grande manifestation ait lieu à Nanterre.

Cette manifestation ne pourra réussir que si associations, partis politiques, syndicats, usagers et élus de la population la décide et la prépare ensemble.

C’est le sens de ce courrier :

donnez-nous votre avis en envoyant un message à comitefourestier@gmail.com

et

rejoignez-nous pour préparer ce grand événement lors de la prochaine réunion du comité:
le mercredi 21 novembre, à 19h00, à la maison des associations,
11 rue des anciennes mairies à Nanterre.

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