La conférence sur le climat qui se tient à Durban, en Afrique du Sud, rassemblant plus de 130 chefs d’Etat et de gouvernement s’annonce comme une nouvelle démonstration d’impuissance des Etats à faire face aux enjeux globaux de la crise environnementale. De ce point de vue, le sommet de Durban peut peut-être marquer un tournant dans l’histoire des négociations internationales sur le climat. Il apparaît en effet que le protocole de Kyoto qui avait été mis en place en 1995 ne sera probablement pas reconduit à partir de 2012. Les déclarations, entre autres, des représentants du Japon, de l’Australie, de la Russie et du Canada laissent peu d’espoir sur la poursuite des objectifs définis dans le cadre de cet accord.
Quand au projet de « Fond vert pour le climat » envisagé au dernier sommet de Cancun et devant permettre d’apporter des financements aux Etats les plus touchés par les catastrophes climatiques, il s’enlise et se réduit à une nouvelle source de profits pour les grandes multinationales.
Au moment où l’Union Européenne et les Etats Unis s’enfoncent depuis plusieurs mois dans une crise économique, l’échec probable de Durban met en lumière l’incapacité des gouvernements à prendre les mesures à la hauteur des enjeux auxquels nous sommes confrontés. Crise économique et crise écologique sont deux facettes de la brutalité du système capitaliste qui aujourd’hui menace les progrès sociaux et l’environnement.
A Durban, l’alternative se trouvait du côté des milliers de manifestants venus protester et réclamer la Justice climatique.
Publié par Gauche Unitaire
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