dimanche 21 avril 2013

Pas un jour, pas une classe sans enseignant ! Les parents FCPE se mobilisent à Nanterre.



Mardi 23 avril, les parents d’élèves organisés à la FCPE annoncent à Nanterre une journée d’action dans les écoles, avec rassemblement à 17h30 devant la mairie, où l’inspecteur d’académie doit rencontrer le maire. Objectif : obtenir des créations de postes d’enseignants en nombre suffisant  pour assurer le remplacement des professeurs absents. 

Des parents organisés dans d’autres fédérations pourraient, dans certaines écoles, leur emboîter le pas, tant la question est sensible. Cette initiative rencontre plus que de la compréhension chez les enseignants : « Occuper le bureau de la directrice ? justement, elle-même, en congé maladie, n’est pas remplacée ! » expliquait par exemple, vendredi matin,  un professeur d’une école du quartier du Parc. 
Le problème n’est pas particulier à Nanterre : dans plusieurs académies, la colère monte, à tel  point que Vincent Peillon a annoncé jeudi 18 avril  la création de 1 000 postes d'enseignants remplaçants à la rentrée 2013, pour remédier à une situation qui n'est , reconnaît-il "pas acceptable", des élèves se retrouvant plusieurs semaines sans professeur. "Sur les 6 770 créations prévues pour la rentrée 2013, nous créerons 1 000 postes de remplaçant : 720 pour le primaire et un peu plus de 280 pour le secondaire. Même si le problème est national et que nous agirons partout, l'effort sera ciblé sur les académies les plus en difficulté : Lyon, Versailles, Bordeaux et Créteil évidemment, qui bénéficiera de 119 remplaçants en plus en primaire et 115 pour le secondaire", a -t-il annoncé. Cela semble bien peu, ramené aux besoins dans chaque département et dans chaque ville,  pour réparer les manques  causés ou aggravés par la suppression de 80 000 postes par les gouvernements sous le règne de Sarkozy. Selon le ministre, entre juin 2006 et juin 2012, il y a eu "une diminution de 40 % des effectifs disponibles pour le remplacement ». Surtout, les parents ne sont pas résignés à attendre: c’est en effet maintenant, qu’à leurs yeux, se joue la réussite scolaire de leurs enfants, c’est maintenant qu’ils veulent le changement !
 

EP 16 - On vous fait un dessin "Ecole en danger" par CN-PCF
 

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